Ah mais de mon côté jouer mal c'est voulu, je dirais que je tente d'accrocher un son brut et primitif, la musique débarassée de toutes ses contraintes, à des années-lumières donc de solos mélodiques ou d'heureuses harmonies.
Toujours travailler plus dur pour être mauvais, voilà l'essence du punk que j'essaye désespéremment d'atteindre, et sans vouloir jouer les faux modestes, ici ce serait ridicule, j'en suis arrivé à exceller dans la médiocrité, touchant du bout du médiator le point culminant du trou que j'ai commencé à creuser il y à quelques années avec ma première gratte.
Nous on a commencé en même temps avec un prof, 6 mois de cours et puis on a suivi la trajectoire classique : répètes à deux pour s'encourager ("mais si il y a moyen de devenir encore moins bon, un peu de persévérance que diable !"), fichiers midi de guitar pro enregistrés sur minidisc, puis répète avec le PC directement, ensuite avec d'autres être humains, le succès, la drogue, une vie sexuelle très aléatoire et un peu dégoûtante...Mais je m'égare dans ces souvenirs chaleureux...
Le prof c'est bien pour démarrer je crois, même pas longtemps, juste histoire de ne pas choper de mauvaises habitudes, sans ça je crois que je me demanderais encore avec quel doigt on fait les barrés. Il y aussi moyen d'apprendre tout seul mais faut être sacrément motivé et avoir déjà une assez bonne oreille, de mon côté c'eut été...bon j'ai pas envie de poursuivre l'auto-flagellation (je commence à être vraiment très rouge) mais tu as saisi l'idée.
J'ai un bouquin qui n'est pas mal foutu c'est "La guitare électrique pour les nuls", le titre est un peu déprimant mais j'ai arraché la couverture et ça va mieux depuis.
Pour le matos tout dépend de combien il veut (peut) mettre, et ouais, on en revient souvent là même avec une idéologie punk.